Johanna Olk, illustratrice & tatoueuse à fleur de peau

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Johanna Olk c’est une illustratrice ultra talentueuse qui a toujours eu le dessin comme exutoire. Une bulle qui plus jeune la protégeait du monde extérieur qui lui apparaissait encore hostile. Depuis, au fil de rencontres inspirantes son art devient peu à peu une évidence pour finalement la révéler sur la scène internationale comme l’illustratrice, peintre et tatoueuse de talent que l’on connait maintenant.

Fan de son travail qui tourne essentiellement autour de portraits de femmes, pour ma toute dernière collection capsule COSMIC WINTER, je lui ai proposé de collaborer et d’imaginer pour La Seinographe des “Cosmic Girls”, femmes inspirantes, rêveuses aux allures shamaniques.

A deux semaines de l’ouverture de notre boutique et du vernissage et cocktail de lancement, j’ai eu envie de l’interroger pour en savoir plus sur elle, son parcours, ses inspirations… Rencontre avec une artiste à fleur de peau !

Peux-tu nous parler de ton parcours d’artiste ?

J’ai fait des études de design industriel à Nantes. Au début de ma 4ème année je suis partie à Sydney pour 3 mois en stage dans une agence de mobilier. J’avais déjà vécu en Australie vers mes 16 ans et je rêvais d’y retourner. J’y ai rencontré des personnes incroyables qui, après avoir vu les dessins que je faisais durant mon temps libre m’ont poussé à en faire quelque chose. Un enchaînement de circonstances et de rencontres m’ont ensuite fait rester là bas. Je me suis retrouvée graphiste et illustratrice en free-lance pour plusieurs agences. C’était passionnant et le tout début timide de mon travail d’artiste.

Quelles sont tes principales sources d’inspiration ?

De part mes études, le design en général m’inspire énormément. Je suis passionnée par les images, la peinture, la photographie. La création de sentiments forts grâce à un minimum. J’aime ce qui est simple et capable de provoquer une émotion.

Tu représentes essentiellement des femmes dans ton travail. Pourquoi ce parti pris ?

Ayant commencé à dessiner seulement pour moi, c’est ce qui est venu naturellement. Je dessinais mécaniquement en fonction de mon état d’esprit. C’est toujours le cas. Mon travail est le reflet de ma personnalité et parfois mon miroir.

Les yeux reviennent souvent dans tes oeuvres comme un symbole mystique. Peux tu nous en dire plus ?

C’est quelque chose que j’ai toujours dessiné compulsivement, partout. J’étais très timide, aujourd’hui moins maladivement. Je dessinais ces yeux sur les corps puis les mains de mes personnages comme des marqueurs d’émotions. Montrant à voir via des gestes, mettant l’accent sur une partie du corps en particulier, telles des clés de compréhension d’un dessin.

Dans beaucoup de civilisations les yeux portent aussi chance, veillant sur leurs porteurs.

Pour les tatouages que je réalise je trouve donc ce symbole très beau à encrer. En espérant que mes tatouages portent bonheur à leur propriétaires.

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Illustrations “Cosmic Girls” en édition limitée pour La Seinographe, disponible en exclusivité sur le shop

Quels sont les principaux messages que tu souhaites faire passer à travers tes oeuvres ?

Je viens plus ou moins de les évoquer. Mes peintures et dessins sont les témoins de mes états d’âmes. J’essaye de les charger d’émotions et cela me touche toujours d’apprendre qu’ils peuvent aussi résonner pour d’autres personnes.

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Peintures originales en vente lors de notre boutique Cosmic Winter du 5 au 31 décembre. Plus d’infos ici

Illustratrice, peintre, tatoueuse, tu ne t’arrêtes jamais. Quelles sont tes envies & projets pour l’année à venir ?

Je vais peindre beaucoup plus, tatouer beaucoup moins et continuer à beaucoup voyager.

Un conseil pour toutes les jeunes qui ont envie de se lancer dans un domaine artistique ?

Lancez vous ! Tout simplement.

Tu vis à Guéthary au Pays Basque. A quoi ressemble ta journée idéale ?

Je me lève, me prépare rapidement avant de sortir mon chien, je m’arrête à Providence prendre un café et je vais faire courir Serge à la plage. J’aime la vie de village de Guéthary. Croiser du monde en sortant de chez soi, tomber sur des amis au hasard. Vivre simplement et tranquillement. Regarder les vagues, aller surfer ou rentrer travailler, créer sereinement toute la journée (et essayer de répondre à mes mails). Ressortir mon chien et me laisser aller en fonction des projets du jour.

Tu voyages beaucoup dans le cadre de ton travail d’artiste. Quelles sont tes spots favoris à Paris et Guéthary ?

Je suis souvent aux ateliers Wonder Liebert à Bagnolet. Ils s’agit de résidences d’artistes avec studios de musique, ateliers bois et métals, salon de tatouage, sérigraphie et atelier de reproduction d’images, cuisine collaborative. C’est un endroit magique et privé mais accueillant régulièrement des événements publiques. Le reste du temps je suis surtout à Montreuil. Ses bars, restaurants, magasins improbables et marchés me fascinent. Je ne connais au final pas très bien Paris mis à part pour ses musées et galeries dans lesquelles je passe beaucoup de mon temps libre.

A Guéthary il y a Providence pour boire un café le matin ou un verre entre amis le soir. La maison Mariena, un hôtel magique, pour ses expositions et son atmosphère. J’aime aussi beaucoup aller manger au Poinçon à côté de la gare et l’été descendre au Kostaldea au bord de l’eau.

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